Mercure d'Amélie NOTHOMB
Un coup de coeur pour ce livre, acheté un peu au hasard en faisant mes courses. Un petit crochet au mini rayon livres de poches du supermarché en sortant du boulot et là, je tombe sur plusieurs livres d'Amélie NOTHOMB dont je ne connaissais que le nom.
Mon choix se porte sur "Mercure", au vue du résumé je suis curieuse de lire la façon dont est abordée l'amour absolu, dans un décor qui me paraît extèmement romantique.
Le livre a moins de 200 pages et j'ai eu peur d'être frustrée par la rapidité de lecture donc de ne pas assez faire connaissance avec les personnages, comme je l'avait été à la lecture de "Je l'aimais" d'Anna GAVALDA.
La lecture de "Mercure" a été un délice, on s'attache aux personnages qui ont chacun un vécu et (donc) un caractère bien différent, des ambitions opposées, .....
L'auteur nous surprend à la fin du livre en nous proposant une variante de fin de cette histoire, comme si l'auteur n'était plus maître de la situation et était poussée par les personnages à envisager une autre hypothèse de fin. Le lecteur est ainsi (pour ma part en tout cas) inspiré à son tour à imaginer une troisième hypothèse de fin en fonction de sa personnalité .......
Le résumé :
"Sur une île au large de Cherbourg, un vieil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet ; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage.
Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir pourquoi Hazel se résigne aux caresses du vieillard. Elle comprendra au prix de quelle implacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique...
Au coeur de ce huis clos inquiétant, Amélie Nothomb retrouve ses thèmes de prédilection : l'amour absolu et es illusions, la passion indissociable de la perversité."
Une bien belle approche de l'amour égoïste ou égoïsme amoureux ......... et des façons d'Aimer .....
Un passage par exemple qui amène la réflexion :
"- Je sais, j'ai des tords. Vous n'avez aucume idée de ce qu'est l'amour : c'est une maladie qui rend mauvais. Dès que l'on aime vraiment quelqu'un, on ne peut s'empêcher de lui nuire, même et surtout si l'on veut le rendre heureux."
ou encore :
"Il faut admirer les gens capables d'être heureux. Au lieu de vouloir détruire leur bonheur conquis de haute lutte, il faut louer leur courage et leur détermination."
J'ai hâte d'ouvrir un autre livre d'Amélie Nothomb ....
Bonne lecture